Tengu no sekai...

    Me voici maintenant à sept longs jours de mon expedition plus ou moins aventureurse à la recherche de je-ne-sais-quoi. Ce séjour, je l'aurai planifié de A à Z, ayant parfaitement connaissance des étapes que je devrai vivre. Il reste cependant un place importante au hasard, à une certaine dose d'errance et d'événements inattendus. En somme, je me  suis arrangé, aidé en celà par certain(e)s ami(e)s, pour vivre des expériences à la fois enrichissantes, utiles et pleines d'innatendu. Je mettrai prochainement en lien un blog retracant au jour le jour le fil de mon périple, pour que ceux qui le souhaitent partagent ce moment, qui aura un impact certain sur ma vie, mma personnalité, on être, puissent suivre mes pas et me laisser leurs impressions.

    Ces derniers jours, je prépare mon voyage tout proche de manière plus qu'active. L'échéance se rapprochant, j'acquiert plus de convictions dans mes actes, qui me permettent de me surprendre de façon plus qu'inatendue. La fin des examens, partielle compte tenu des examens de septembre à préparer (à partir d'août, ce qui me laissera suffisemment de temps pour être fin prêt), me donne suffisemment de temps et de liberté d'esprit pour m'investir de façon suffisante dans mes intérêts du moment. Je me découvre d'ailleurs certaines facilités dans les deux domaines que je travaille en ce moment. Il me sera assez facile de venir à un niveau physique intéressant en fournissant un léger effort régulier, et le temps passé sur mes méthodes de langue m'a prouvé qu'avec un peu de temps et d'investissement, les résultats pouvaient dépasser les espérances, fournissant par là même une dose supplémentaire de motivation. Nous verrons jusqu'à quels extrêmes cet "entrainement intensif" me pousseront, mais je pense en obteinir beaucoup, tant à un niveau quantitatif (meilleure condition physique, accroissement du niveau linguistique, ...) que qualitatif (vision totalement différente vis à vis de mes capacités et de l'organisation de mon travail personnel). Affaire à suivre ....

    Finalement, les résultats sont loin d'être à la hauteur de mes espérances. Cependant, et même si je ne peux pas dire que je fais abstraction de mes sentiments (ce ne serait que pure mauvaise foi), je dois dire que j'en aurai tiré une bonne experience. De plus, j'espere avoir tout loisir, pendant mon séjour au Japon, de pouvoir oublier cette fille, et les événements récents. Il devient tout à fait nécessaire pour moi de l'effacer de ma mémoire (inutile d'avoir à endurer cette souffrance plus longtemps), et rien de tel pour cela que de trouver un autre souvenir a stocker à la place.
    Néanmoins, j'aurai gardé de cette "aventure" au moins un aspect que je juge assez positivement. En effet, je reste tout a fait intéressé, voire fasciné, par la Chine, et tant que celà me poussera à apprendre, travailler et rencontrer des personnes intéressantes, je ne vois pas pourquoi j'y mettrai fin.
    Nous verrons donc rapidement si mes attentes trouveront un aboutissement bientôt, et en tout cas, je compte profiter pleinement de ce voyage et de la prochaine année universitaire pour remplir mes objectifs...

    Voilà, l'année universitaire se termine bientôt, et l'une des semaines les plus difficiles de cette année s'annonce. Je vais être confronté à de nombreuses épreuves de tous ordres. Celà sera donc pour moi, en quelque sorte, un test d'envergure qui décidera de beaucoup de mes choix à effectuer à l'avenir. Je pense, ou du moins j'espère, être désormais prêt à faire face à ces épreuves, et donc pouvoir soit bien m'en sortir, soit être prêt à rebondir au moment propice en ne perdant pas le moral. L'avenir nous dira ce qu'il en est, et comment j'en resortirai (plus performant, motivé, battant, .... ?).

Pouvons-nous dépasser ce que nous sommes, nous surpasser, devenir progressivement ce que nous rêvons d'être? Je me pose la question depuis assez longtemps, sans bien sûr jamais avoir trouvé de réponse convaincante. Cependant, ces derniers temps, la réponse a cette question m'as plutôt été forcée (par diverses choses). Je vais devoir atteindre ce que je recherche, faute de quoi ma situation risque de devenir profondément instable. Je me vois donc contraint de penser que je peux obtenir ce que je recherche depuis tant de temps.
Curieusement, ce que je pensais par le passé impossible à atteindre, dans certains domaines (pas tous, hélàs), me semble à présent accessible, même si celà suppose certains sacrifices, qui me semblent à présent assez lourds (mais l'objectif n'en est que plus beau et plus digne de satisfaction).
Il faudra donc veiller à présent à rester tout aussi "motivé" par ce que j'aurai à gagner ou alors "craintif" vis à vis de ce que j'ai à perdre.
L'avenir nous donnera la conclusion...

    Ces derniers temps, je me pose un certain nombre de questions au sujet des personnes qui m'entourent, quelles qu'elles soient. Je vis une periode ou j'essaie d'analyser le comportement des autres, et surtout mon propre comportement (passé et présent).
    La dernière question que je me soit posé concernait l'image que l'on se fait des gens, tant au premier abord qu'après un certain temps de relation. Il est clair (pour moi du moins) que l'image qu'on se fait de nos amis et connaissances n'est jamais réaliste, est toujours plus ou moins modifiée par nos sentiments (primaires en général). On espère souvent (quand je dis on, c'est plutot pour moi même) que les personnes que l'on rencontre sont vraiment ce que l'on espère qu'elles sont (pour ce qui est des peronnes qui ne nous plaisent pas dès le départ, on leur laisse rarement le moindre espoir).
    Dans quelle mesure les personnes que nous sommes amenés à côtoyer sont elles différentes de l'image que nous nous en faisons? Telle est la question à résoudre, différente pour chaque cas, car chaque personne est différente, et la relation que nous entretenont avec l'est encore plus.
    Au final, ne vaut-il pas mieux ne pas y penser et ne pas en attendre trop de nos proches, afin d'éviter toute déception? Telle est peut-être la clef d'une relation stable et de l'équilibre de l'esprit. Tout ceci est encore une fois bien loin de la propagande qui nous est dictée par notre moral et notre sens de ce qui est "bon"

Le monde qui nous entoure est très souvant pesant, voire opressant. Nous vivons dans une pertétuelle recherche de "nous-même", de notre "réussite", ce qui ne fait qu'accentuer notre sentiment de mal-être et à diminuer notre envie face aux journées que nous devons aborder. Celà n'est pas vrai pour tout le monde, mais c'est en tout cas ce je ressens assez fréquemment. Pour atténuer celà, la meilleure solution que j'ai trouvé, jusque là, est encore de faire sécession de notre quotidien, et à se "reclure" plus ou moins, s'éloigner de tout ce qui fait notre quotidien, même bénéfique.
Ces pensées futiles me sont propres, et d'autres auront une opinion ou une mthode différentes. C'est cependant la meilleure solution que j'ai trouvé jusque là, m'éloigner de la ville, de mes connaissance, de mon quotidien, de ma vie en somme...

Toute personne ayant suivi le cursus scolaire "normal" tel qu'il est prodigué en France (et ailleurs) se sera certainement entendu dire "il va faloir que tu te trouve une spécialisation". Dans le monde ou nous vivons, il semblerait que les compétences et connaissances générales ne suffisent plus, qu'il faille devenir "spécaliste" dans un domaine précis, toujours plus restreint. Au fur et à mesure des années, on nous pousse à choisir un domaine toujours plus particulier (les choix ne sont de toute facon pas très grands, essayez donc d'apprendre une matière unique et dans son ensemble à l'université ;-) ). Les personnes ayant des connaissances, ne serais-ce qu'assez générales dans divers domaines sans rapport avec leur domaine "fondamental" se font de plus en plus rares, malheureusement.
Tout ca pour dire que je pense que ce phénomène est tout à fait regrettable, et que nous ne gagnerons pas grand chose à continuer ainsi. Je tiens cependant à dire que je ne suis certainement pas une référence non plus, bien au contraire.

    Nous avons tous été confrontés, et y sommes parfois encore, à ce sentiment qu'est "l'esprit de competition". On voudrais nous faire croire que ce sentiment est humain, que c'est un attribut culturel ou qu'en tout cas il fait partie du propre de l'Homme. Mais que nénni, certes il est clair que l'homme a un certain penchant à vouloir se mesurer à ses semblables, mais il est tout aussi clair qu'on nous pousse aussi à agir de la sorte. Les raisons sont multiples. Nous sommes plus performants lorsque nous nous comparons ou confrontons a autrui, et nous jugeons les autres non pas sur leurs qualités personnelles intrinsèques mais sur leur valeur par rapport aux autres, à leur capacitéà faire mieux qu'autrui. Ce ne sont pas les moyens mis en oeuvre ou les qualités qui comptent, mais plutôt la capacité de vaincre l'autre. Si j'avais à donner mon avis sur la question, je répondrai certainement que c'est une bonne chose, car elle nous permet de nous dépasser nous-même, mais qu'il faut en éviter les abus, qui sont hélàs assez vite atteints et les effets sont alors tout le contraire de ceux recherchés, en plus de créer des dissentions. A nous de savoir nous modérer et pouvoir utiliser celà comme un outil à notre profit.

L'avenir n'est plus ce qu'il était.
Paul Valéry

    Tout le monde l'aura remarqué, l'heure est, ces derniers temps, à la morosité. Mais où est donc passé le dynamisme d'antan, qui nous poussait à aller toujours plus loin, à innover toujours plus? Point de méprise, loin de moi l'idée d'un quelconque regret des temps passés, l'apologie du passé n'est pas à l'ordre du jour. Cependant, l'ambiance qui règne dans nos civilisations modernes ne va plus au dépassement de soi mais plutôt à l'égoïsme, la peur des hypothétiques conséquences de nos actes ou encore le manque d'ambitions personnelles.
    Celà est probablement dû à une éducation portée plus sur l'expérience des autres que sur la fondation de ses propres expériences, ainsi que sur une "mise en cocon" des gens qui, enchassés dans leur confort offert par la civilisation moderne, ne sont plus poussés à entreprendre. Même ces nations "jeunes", tel que les Etats-Unis ou le Japon, ou traditionnellement dynamiques, comme l'Angleterre ou la France, ont perdues leur soif de conquète (à ne pas prendre au sens militaire) et leur envie d'innover.
    Ou peut-être, plus simplement, ais-je un renouveau de nostalgie, me poussant à préférer ce que je n'ai pas connu. A vous de juger.
    P.S. : Sachez que si l'interprétation de ces textes, citations ou autres ne vous plait pas, sachez que je refuse toute notion d'interprétation unique, telles que celle qu'on enceigne ici ou là. J'aime profondément la pluralité des opinions et a fortiori des interprétation (Dans certaines limites, celles de mon esprit, bien entendu).